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    les conquérants amazighs musulmans en andalousie

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    samah moujane


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    les conquérants amazighs  musulmans en andalousie Empty les conquérants amazighs musulmans en andalousie

    مُساهمة  samah moujane السبت أبريل 02, 2011 7:33 am



    Ce qui ne semble pas faire doute, c'est que l'Espagne fut en premier lieu conquise par des Berbères (amazighs). La reconnaissance préliminaire de Tarif, l'expédition de Tarik ensuite, furent menées à l'aide de troupes à peu près exclusivement berbères. Quand le roi wisigoth Roderic, devant le danger qui menaçait son pays, rassembla une armée considérable pour combattre les envahisseurs, Tarik demanda à Musa b. Nusair un appoint de forces : il lui envoya 5000 Berbères, en plus des 7000 qu'il avait déjà.

    Ce furent ces Africains qui soutinrent le choc des troupes wisigothes à la bataille du Rio Barbate (Wadi Bekka); mais ils n'auraient toutefois pu durer bien longtemps, si Musa b. Nusair, malgré sa répugnance à donner une telle ampleur à cette conquête qui devait à l'origine n'être qu'une simple razzia, mais jaloux de la téméraire et triomphante avance de son lieutenant, n'avait décidé de se rendre lui-même en Espagne, avec des troupes uniquement arabes cette fois.

    Il semble assuré qu'aucun des soldats des armées de l'invasion ne retourna en Afrique au cours des premières années qui suivirent. Ils s'installèrent dans le pays; beaucoup sans doute épousèrent des femmes du peuple vaincu et firent souche en Espagne.

    Il semble ressortir des récits des historiens que les Berbères du Maghreb, attirés par les richesses du sol conquis, y vinrent en nombre mais furent, dès l'abord, assez mal accueillis. Le courant d'émigration du Maroc vers l'Espagne se continua cependant avec régularité, et les Berbères formèrent bientôt la majorité de la population musulmane importée, ce qui leur permit de se dresser contre les Arabes proprement dits, qui de leur côté, en 717, avaient reçu un appoint de forces.

    C'est de 741 que date la première révolte générale des Berbères d'Espagne : elle accusa une ampleur sans pareille. Quelques années auparavant, en 729, un soulèvement très caractéristique s'était déjà produit dans le Nord. L'un des compagnons de Tarik, au débarquement, le berbère Munuza, gouverneur de Léon, avait essayé de secouer le joug arabe, avec l'aide du duc d'Aquitaine, Eudes, dont il était devenu le gendre.

    Les Africains qui avaient accompagné Tarik de l'autre côté du détroit et ceux qui les avaient rejoints au cours des années suivantes ne perdaient pas de vue ce qui se passait dans leur pays natal. Toute révolte au Maghreb devait avoir immédiatement sa répercussion en face.

    Or, depuis le rappel de Musa b. Nusair, à la fin du 1er siècle de l'hégire, la rébellion couvait en Afrique. Le gouverneur de Tanger, Umar ben Abdallah al-Muradi, et un petit-fils de Ukba ben Nafi, Habib, gouverneur du Souss étaient en train d'infliger au Berbères du Maroc les pires vexations, en les traitant, pour la levée des impôts, à la manière de vaincus non convertis à l'islam et en leur prenant les plus belles de leurs femmes pour les envoyer comme captives en présent à Damas.

    Le général Habib ayant, du Souss, été envoyé avec ses troupes conquérir la Sicile, son départ dut le signal de l'insurrection. Un mouvement d'une grande envergure se déclencha; à leur tête, les Berbères mirent un homme de la tribu des Matghara, Maisara auquel les historiens donnent le surnom d'al-Hakir "le vil", parce qu'il était de basse extraction et avait, avant sa révolte, exercé le métier de vendeur d'eau au marché de Kairouan.

    Avec les Miknasa, les Berghwata et ses contribules Matghara, Maisara s'avança sur Tanger et s'en empara. En vain, les Arabes essayèrent de lui tenir tête; même le gouverneur d'Espagne d'alors, Ukba ben al-Hajjaj, traversa le détroit pour secourir Tanger, mais ses efforts furent inutiles. Maisara ne tarda pas toutefois à être déposé et tué par les siens mais son successeur, Khalid ben Hamid az-Zanati, ne fut pas moins heureux : au début de 740, il infligea aux Arabes la sanglante défaite connue sous le nom de "combat des nobles" (ghazwat al-ashraf).

    Pareil succès ne pouvait passer inaperçu parmi les Berbères de la Péninsule. Un chef arabe se trouvait tout désigné pour prendre leur tête : le prédécesseur du gouverneur Ukba, Abd al-Malik ben Qatan, demeuré en Espagne après sa destitution. Grâce à leur concours, il vainquit rapidement son successeur et se déclara gouverneur indépendant, sans se soucier de la réaction inévitable du pouvoir central de Damas.

    Cette réaction ne se fit guère attendre. Apprenant les évènements d'Afrique et d'Espagne, le calife Hicham se serait écrié : "Par Allah, je vais leur faire éprouver ce qu'est une colère d'Arabe ! Je vais envoyer contre eux une armée dont la tête sera chez eux quand la queue sera encore chez moi !". Des troupes furent rassemblées et partirent pour l'Ifriqiya : elles comptaient 30.000 hommes, dont 12.000 Syriens : l'armée s'accrut en cours de route d'un nombre de soldats au moins égal.

    Les Arabes subirent néanmoins une nouvelle défaite au bord du Sebou. Une avant-garde commandée par Balj ben Bichr se trouva détachée du gros de l'armée et, talonnée sans répit par les Berbères, fut obligée de se jeter dans la ville de Ceuta, où elle fut bientôt assiégée.

    Ils demandèrent de l'aide au gouverneur arabe d'Andalousie, Abd al-Malik ibn Qatan. Il resta sourd aux prières des assiégés mais la situation des Arabes d'Espagne vint bientôt ne plus lui faire dédaigner les services que lui offrait la cavalerie syrienne épuisée par le blocus de ses ennemis africains.

    Une formidable insurrection berbère venait en effet d'éclater dans la Péninsule. Quand les Berbères de ce pays apprirent la victoire des Berbères du Maghreb sur les Arabes de ce pays et les sujets du calife, ils se soulevèrent partout en expulsant, tout en faisant un grand carnage, les Arabes de Galice, d'Astorga et des villes situées au Nord de la Sierra de Guadarrama. Les fuyards, ayant rejoint le gouverneur Ibn Qatan, l'avisèrent de la situation alarmante. Il regroupa alors au centre du pays tous les Arabes de la périphérie, sauf ceux du district de Saragosse, où l'élément arabe l'emportait en nombre sur l'élément berbère.

    L'armée ainsi constituée par Ibn Qatan fut battue. Cette défaite décida le gouverneur à appeler de Ceuta tous les Syriens de Balj, non sans leur faire d'ailleurs accepter d'humiliantes conditions.

    Pendant que s'engageaient ces tractations, les Berbères espagnols avaient élu un chef et, accourant de Galice, d'Astorga, de Mérida, de Coria et de Talavera, ils avaient opéré leur jonction et traversé le Tage. Le gouverneur envoya à la rencontre de l'ennemi ses deux fils, Qatan et Umaiya, avec les Syriens de Balj et les Arabes déjà installés en Espagne.

    A cette nouvelle, les Berbères se rasèrent la tête, à l'exemple de Maisara, pour bien se faire reconnaître et ne pas être confondus avec leurs adversaires, et ils se dirigèrent sur Tolède. En même temps, les Berbères de la province de Sidona s'étaient groupés sous les ordres de l'un des leurs, originaires des Zenata. Enfin, une troisième bande marchait sur Cordoue.

    De sanglantes rencontres eurent lieu, sur les bords du Wadi al-Fath (Guadalete) et du Wadi Salit (Guazalate). Les Berbères furent écrasés et la révolte prit fin, surtout grâce au concours des Syriens; elle fut suivie d'une terrible répression.

    Ces évènements, qui datent de 741, et la défaite meurtrière des Berbères n'allaient pas empêcher l'année suivante la naissance d'une nouvelle rébellion. Cette fois, ce fut à la suite de querelles intestines entre les Arabes de la Péninsule, dès la prise de pouvoir du nouveau gouverneur, Taâlaba ben Salama. Tous les Berbères restés à Mérida se soulevèrent contre lui; mais il les réduisit sans peine à merci, en tua un grand nombre et fit parmi eux environ 1000 prisonniers.

    Même il n'hésita pas à user d'un moyen énergique qu'aucun Arabe n'avait encore osé employer : il emmena les enfants en captivité, et ceux-ci, comme les adultes, furent mis en vente aux enchères près de Cordoue. De tels procédés n'eurent point le résultat attendu : jusqu'à l'arrivée de Abd ar-Rahman ad-Dakhil, les Berbères d'Espagne, que l'on aurait pu croire enfin subjugués, allaient encore faire preuve de leur insoumission coutumière. Mais de 751 à 753, une telle famine sévit qu'une assez grande partie de la population berbère de la Péninsule se décida à regagner le Maghreb.

    Les Arabes ne virent pas d'un mauvais œil cette émigration forcée, encore qu'elle dépeuplât le pays d'une bonne partie des éléments conquérants.

    Les habitants qui quittaient l'Espagne se rassemblèrent dans la province de Sidona, à l'embouchure du Rio Barbate, et s'embarquèrent pour les régions d'Arzila, de Tanger et du Rif. En même temps, l'installation des troupes syriennes de Balj dans les districts du Sud avec des fiefs importants allait permettre la fixation de foyers d'arabisme propres à contrebalancer efficacement l'activité des noyaux berbères issus des premiers apports.


      الوقت/التاريخ الآن هو الأحد أبريل 28, 2024 11:17 am